Journée numérique responsable – édition 2023

Un bilan positif

La 2e journée du numérique responsable a exploré plusieurs questions sociétales liées au numérique telles que l’inclusion de genre, l’accessibilité numériques des personnes en situation de handicap et la fracture numérique. Organisée conjointement par l’Université de Genève, la HES‐SO Genève, l’IHEID et l’Etat de Genève, la 2e édition de la Journée du Numérique Responsable de Genève s’est déroulée le 6 décembre dernier. Plusieurs activités et débats ciblés étaient proposés qui ont mis en évidence le rôle central des institutions publiques pour limiter les possibles effets négatifs du numérique, que ce soit sur le plan d’ordre environnemental, social, économique ou politique et pour promouvoir un numérique responsable et inclusif.

Ouverte à toutes et à tous, cette journée a été riche en activités de sensibilisation ciblant en particulier la communauté des hautes écoles genevoises, mais également le grand public intéressé. A cette occasion, des ateliers, des jeux, des stands étaient organisés à Uni Mail et à Pulse, Incubateur des HES. L’IHEID proposait pour sa part une fresque du numérique, véritable atelier collaboratif visant à faire prendre conscience de l’impact des technologies numériques sur l’environnement. Le public était aussi invité à participer à deux tables rondes, l’une en ligne et l’autre en présentiel, rassemblant des experts, des praticiens et des décideurs afin de discuter des enjeux de l’inclusion numérique. Face aux inégalités d’accès et d’utilisation des technologies numériques dans diverses communautés, ces discussions ont mis en lumière plusieurs causes sous‐jacentes de la fracture numérique, notamment les disparités socio‐économiques, géographiques et éducatives. Plusieurs initiatives innovantes et efficaces ont été évoquées pour accroître l’accessibilité numérique, renforcer l’accès aux compétences numériques et favoriser un avenir numérique plus inclusif et équitable.


A l’occasion de l’évènement de clôture, “Panser la fracture numérique”, Mme Carole‐Anne Kast, conseillère d’Etat chargée des institutions et du numérique, a rappelé le vote sur le droit à l’intégrité numérique et annoncé l’élaboration d’une stratégie d’inclusion numérique cantonale. Mme Daniela Di Mare Appéré, directrice générale de la HES‐SO Genève, a mis en avant le rôle des hautes écoles dans la société en matière de formation, mais également leur responsabilité en tant qu’institutions utilisatrices de technologies numériques. M. Antoine Geissbühler, doyen de la faculté de médecine, a illustré les dimensions de la fracture numérique, rappelant les questions d’accès aux équipements, au réseau et aux compétences numériques.

Le succès et l’intérêt manifesté lors de cette deuxième édition ont conforté les organisateurs de l’utilité d’un tel événement qui a notamment permis de mettre en exergue les éléments suivants :

  • La pertinence d’actions de sensibilisation et de pistes d’actions concrètes, individuelles et collectives, pour réduire l’impact de nos usages numériques
  • La valeur de la mise en réseau des institutions académiques genevoises et de l’Etat sur le projet commun d’un numérique plus responsable
  • L’importance de l’élaboration d’une réelle stratégie cantonale d’inclusion numérique, inscrite au programme de législature 2023 – 2028 du Conseil d’Etat.

Les organisateurs réfléchissent d’ores et déjà sur le thème pour l’édition 2024 qui se déroulera à l’automne.